jeudi 2 août 2012

Emission 5

Poursuivons notre grande tournée au sein des fermes de l'amour et voyons voir ce que nous allons voir.

D'abord chez Solange.

On est à table avec papa et on joue aux cartes divinatoires. C'est Cyril le végétarien qui a apporté le jeu, d'après ce que j'ai compris.
Comme quoi, les végétariens c'est pas des gens comme nous ™.
Christophe n'a pas l'air super emballé par la chose mais il tire quand même quatre cartes. Dont un cerf.
Cyril fait ouh laaaa. Oui, apparemment le cerf ça craint du cul. Mais nous n'en saurons pas plus.
Quel dommage.



Plus tard, à l'heure du coucher, Solange fait visiter sa chambre à ses deux prétendants.
Cyril va directement s'asseoir sur son lit et enfile des marionnettes lapins (?) d'un air réjoui.
Puis il les retire.
Mais soit dit en passant, tous les végétariens ne sont pas sodomites.


Puis il se met à bloquer un peu sur tout, à analyser chaque chose. Vu qu'il s'intéresse à l'univers de Solange. Solange qui aimerait bien dormir mais qui poireaute avec Christophe au pied du lit.


Finalement elle arrivera à l'extirper de là mais se paiera une dernière frayeur avant d'aller au lit lorsque Cyril lui demandera de bien vouloir lui montrer un album photo repéré au salon.
Elle le regardera avec des paupières en capote de fiacre et lui dira que non non pas là, non.
Allez, au pieu, con de végétarien sodomite !

Le lendemain, après un petit-dej en plein air, nous retrouvons papa pour un petit tour du côté des oliviers.



Puis il est question d'aller marcher sur la plage.
Dans la voiture, Cyril critique à papa la musculature des cyclistes. Papa est cycliste. Il n'est pas du tout d'accord avec cette histoire de muscles qui manquent de longueur. Le débat est passionnant mais trop court.

 On notera que Cyril porte des lunettes.

Plus tard, on retrouve Christophe et Solange au salon.
Ils sont seuls.
Ils ne savent pas où sont papa et Cyril.


Lorsqu'enfin notre ami végétarien déboule en tenue affriolante et se pose sur le canapé.



Il se met alors à se masser les jambes en expliquant qu'il s'est fait piquer par des abeilles.
Une sur chaque cheville et une à la tête.
Là était donc la prévision du cerf ? Nul ne le saura jamais guère.

Puis il se met à se masser les pieds. Bon.


Il proposera un massage à Solange. Qui dira non.
Pourtant le contexte s'y prêtait. Les agriculteurs ne connaissent vraiment rien à la sensualité, c'est affligeant.

On finira par un montage avec la lune.





Chez Jo.

Céline, la sage-femme hystérique, offre un cadeau.
"Attention c'est fragile" (fragile ? Ah, donc c'est loupé, c'est pas un ballon)


Elle parle, elle parle, elle parle. Elle s'écoute beaucoup aussi. Puis rit. Violemment. Subitement. Avant de s'arrêter aussitôt. Personnellement, elle me terrifie. Et pis bon, le sous-pull orange quoi.

Donc on apprend qu'elle vit encore chez ses parents. Par choix. Tout simplement parce qu'elle est bien chez eux. Son papa l'emmène tous les jours au travail et elle a l'habitude d'être servie comme une princesse.

Pour la peine, un plan sur son chausson orange.




Et plus tard, alors que Jo et Léa s'activent en cuisine...

"J'ai un peu l'impression d'être à la maison. C'est à dire, je regarde et je ne fais rien !"











Une fois sur l'exploitation, Jo donne un cours de tracteur aux filles.
D'abord Léa.
Alors que cette dernière démarre, Céline est comme un chien fou. Un chien fou qui gueulerait " Ouais ! Allez ! GO GO GO !!".
En agitant ses petites pattes.
Freaky.




Pendant ce temps, Jo et Léa profitent de ce moment en tête à tête pour se rapprocher.


Jo- On sent bien que le tracteur il s'fatigue pas à  descendre, ça va tout seul.

Léa- Oui. On sent bien que le moteur...










Chez Rémi.

Les filles se lèvent à 5h30 au lieu de 06h30 pour avoir le temps de se maquiller pour la traite. Rémi semble ne pas comprendre mais comment le pourrait-il ? Les agriculteurs n'ont aucun sens des priorités.

Une fois sur place, les filles rejoignent Céline et Léa, et on ne sait plus qui est à qui mais c'est pas grave du tout puisqu'on s'en tape un peu le coquillard.


Et c'est l'heure de la question intelligente.

Patricia - Quand tu tires le lait, au départ il est à peu près à 10°C c'est ça?
Rémi- Quand il sort de la vache, il est à la température de la vache.
Pat- Ouais ? Bah à peu près à 10°C.
Rémi- Plus que ça !
Pat- Plus que ça ?
Rémi- Bah oui, à 37/39°C.




Mais elle est comme ça la Patoche. Elle discute, elle s'intéresse à tout.
Tiens, la soirée de la veille par exemple...  bah c'est elle qui relançait tout le temps la conversation grâce à des sujets bien sentis.

Patoche: Tu chauffes comment ici ?

Rémi: Au sol.

Patoche: Oui mais y'en a qui disent que ça donne des problèmes de jambes.

Rémi: Non.





C'est sûr que si tu comptes sur Karine pour animer la soirée...
Karine on l'entend jamais. C'est un peu Bernardo. Mais Bernardo qui prendrait pas la peine d'agiter ses mains.
J'ai envie de l'attraper par les cheveux et de la faire tourner au-dessus de ma tête. Je sais pas pourquoi.

Nan mais je suis mauvaise parce qu'en plus on l'a entendue parler. Avec Patoche, elles étaient dans un champs, elles avaient chaud, elles marchaient depuis des mètres et des mètres lorsqu'elles ont fait une pause.

Patoche- Ca tape hein ?
Bernardo- Ouais.
Patoche- C'est pour ça que c'est bien le fond de teint, ça cache un petit peu du...
Bernardo- Ca fait écran ouais.
Patoche- Finalement le tien il tient mieux que le mien.






Et donc bref, tout ce petit monde est réuni et il est sur le point de se passer quelque chose d'exceptionnel.
Un petit veau va naître ♥

Jo et Rémi s'affairent autour de la maman vache pour l'aider à expulser son petit.


L'occasion pour notre bonne Patoche de nous lâcher une réflexion des plus pertinentes.

" C'est vrai que tu te demandes comment il peut respirer à être tout le temps dedans comme ça."










En effet. Mais les veaux sont des êtres mystérieux.. Et végétariens eux aussi. Comme quoi tout est lié.

Par contre, je ne vais pas tourner autour du pot 3 heures. Je préfère l'annoncer tout de suite, quitte à ce que ce soit brutal: le veau est mort en venant au monde.  Je répète: LE VEAU EST MORT.

Et pour ceux qui ne pourraient pas l'intégrer, le monteur a tout prévu.
Musique triste et belle image:


The veau is dead.


Oublions toute cette glauquitude et courons rejoindre Thierry.
C'est bizarre mais notez-bien qu'à chaque fois, ou quasiment, qu'on retrouve Thierry, on voit un animal se faire tamponner.
Coïncidence ? Je ne pense pas.





Filons plutôt au restau où le risque d'enculade est beaucoup moindre. Annie, Thierry et Bénédicte y parlent d'Art.
C'est Bénédicte qui est peintre alors parler de ses peintures ça fait toujours une bonne occasion de briller un peu en société.
Elle fait de l'abstrait.
Mais Thierry il sait pas ce que c'est " l'astrait". Elle tente de lui expliquer mais finalement elle non plus elle ne sait pas trop. Tout ce qu'elle sait c'est qu'elle n'a jamais appris à dessiner le nez, la bouche et les trucs compliqués sur un visage.
C'est un peu comme si c'était l'astrait qui s'était imposé à elle.
Un peu comme le cubisme s'est imposé à Annie. Finalement.


Après cette petite discussion très cultivante, il est question pour l'artiste de se moquer de Thierry qui n'a jamais voyagé. Enfin, jamais ailleurs qu'à Paris quoi.
Pourtant, comme il dit, il a déjà été invité "aux échelles" .

Béné, elle, elle bouge. En plus elle adore ça. C'est qu'elle a une copine qui tient un karaoké et qu'elle en est la star alors.
(Alors ? Bah alors je sais pas, j'imagine que ça fait voyager, qu'il existe des rencontres inter-karaokéistes ou que sais-je.)

Pour la peine, un autre montage lune.


Le lendemain sera une journée placée sous le signe de la festoyance.
Dès le matin, on sent qu'il y a quelque chose dans l'air. On se chamaille, on s'asticote. Les coeurs sont en fête.

Surtout celui de Thierry d'ailleurs.
Il enchaîne farce sur farce. Il est incontrôlable.
Faut dire qu'avec un bonnet pareil, obligé t'es le roi de la déconne.

Ici c'est Annie qui avait un problème de botte.
Guili guili.


Viens là, petite.

(En fait je voulais échapper à la glauquitude du veau mort mais je suis en train de me demander ce qui est pire)
(même Béné a l'air de trouver ça dégueulasse)


Ensuite c'est au tour de Bénédicte de tomber dans le panneau. La blague est bien connue: tu demandes à un ami de tasser le sol avec ses pieds mais en fait il y a de l'eau sous la terre et du coup ça fait de la bouillasse.
Hahahaaaa.


Puis vient enfin le coup de l'herbe sous le t shirt. Une valeur sûre.
(avec pelotage des gougouttes  au passage. Parce qu'on s'en fout, la vie est une fête, aujourd'hui tout est permis)


Et hop, tiens bouffe donc de l'herbe toi aussi ! Hi hi hi.

 (Le bras gauche wtf de Thierry.) (Cette manie de regarder les bras, je pourrais vous dire que je ne sais pas d'où ça vient mais en fait si.)

Bref l'ambiance est HOT.

Et ça continue en cuisine où, pendant que Béné fait la sieste, Annie prépare un gâteau en se faisant chatouiller par un Thierry en surchauffe.


Le coquin tente même de voler un peu de pâte dans la gamelle.
Pour cela il se penche en avant.
Et nous dévoile une bien jolie raie.


Et ça, ça n'a pas de prix.


Ce que je ne vous ai pas encore annoncé, c'est que ce soir c'est grosse bamboula chez Thierry. En effet, afin de présenter ses prétendantes à tous ses proches, il a décidé d'organiser une fiesta chez lui avec sa famille, ses amis, Patrick Sébastien et des serviettes.

Alors je vais faire les présentations et m'efforcer de faire comme si tout était normal.
Voici donc la maman de Thierry.


 Ainsi que ses frères.


 Voilà, voilà.

Durant cette soirée, Thierry fera un très émouvant discours, revenant sur sa vie affective. Il explique que jusqu'à l'âge de 27 ans il est resté totalement insensible à la gente féminine jusqu'à ce que...


"...pis après on a sorti le poisson, pis l'poisson bah il veut pas rester tout le temps en cage hein ! On va l'remettre à la mer aussi hein !"








Métaphores et poésie.

Plus tard, dans la cuisine, il se remettra sur les côtes de Bénédicte qui pour l'occasion n'a pas hésité à mettre ses formes en valeur dans une tenue mi sobre mi sexy.

Thierry: "C'est tenu juste par un bouton?
Tu tires le bouton et vlaaaaaam ?!"











Est-ce le fait de se sentir désirable, est-ce l'alcool ou est-ce simplement  son état de reine incontestée du karaoké qui a provoqué cela ?
Je ne sais pas, je ne sais paaas.




Cela dit elle n'était pas seule à faire tourner les serviettes dans la joie et la bonne humeur.


Et la vérité, j'aurais voulu en être !



Chez Patrice.
C'est l'heure du petit-dej et, surprise, qui découvre t-on à table avec Patrice et ses deux prétendantes ?
Bah Jean-Charles. L'ami Ricoré. Celui que tu invites pour créer des parfums et qui ne repart jamais.



Donc ils sont tous là, ils sont contents.
Puis en plus ils n'ont pas grand chose à faire vu que les abeilles c'est pas comme les vaches, on peut les laisser mourir un certain temps.
C'est cet instant de grâce que Sylvie décide soudainement de ruiner à grands coups de chemise.
 En effet, sans que personne ne s'y attende, elle se met à offrir ÇA à Patrice.
Devant la France entière.


 Sylvie- "Vu que tu es dans les abeilles, l'apiculture, le miel, les fleurs...
C'est une anecdote hein... donc c'est à celle qui viendra butiner ta fleur."
















 
Alors que bon. Certes, il a de faux airs à Jean-Luc Lahaye. Certes il est complètement insensible à ses charmes. Mais enfin quand même !!

Comme pour vite oublier, l'ami Ricoré et Sandrine se mettent à parler viande. Et Patrice se met à rêver des entrecôtes de Marie-France, sa bouchère.
Ça a un côté primitif tout ça. Et ils le disent. Sylvie en profitent pour rebondir aussitôt et montrer à tous qu'elle est loin d'être farouche.Et subtile.

Sylvie: "Moi homme, premier homme sur terre. Toi femme. Viens, je vais te taper avec mon gros gourdin !"










Enfin, vient le moment pour nos amis d'aller à la boucherie et de rencontrer Marie-France.
Bonjour Marie-France.


Au retour ils se font un petit barbecue fort sympathique en compagnie de Jean-Charles, toujours présent et super impliqué dans la love story de son pote.
Il parle à la caméra de yin, de yang et de complémentarité.  Ce qu'il en pense ?  

"Ça va se finir à trois cette histoire.
En tout cas, ça serait amusant !"











Et je crois que Sylvie n'est pas loin de partager son avis. Rapport à sa réaction lorsque Patrice se pointe avec ses tenues d'apiculteur à l'heure d'aller visiter les ruches.


Sylvie: " Pour une fois que tu vas nous habiller.. Alors qu'on était venues limite pour que tu nous déshabilles."









Han.


Le soir l’indécrottable ami Ricoré était toujours dans la place...


 Et j'ai noté que Patrice était champion du monde de gueules de merde sur capture d'écran.



Voilà.



A suivre...

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